Dans les abysses de la grotte Cosquer

21 Fév, 2022

Le 21 février 2022, l’é­quipe des guides confé­ren­ciers de PACA ont assis­té à une for­ma­tion sur l’art parié­tal inti­tu­lée:
L’art des chas­seurs de la pré­his­toire”, ani­mée par Corinne Peuchère guide confé­ren­cière et diplô­mée de l’é­cole du Louvre en archéo­lo­gie nationale.

Dans les abysses de la Grotte Cosquer avec l'association Provence Guide Interprète-Culture Patrimoine-ReiseTrip Tours

Incluant une visite du chan­tier de la grotte Cosquer, cet évé­ne­ment était à l’i­ni­tia­tive de l’as­so­cia­tion Provence Guide Interprète

Cosquer Méditerranée repré­sente la réplique de la grotte pré­his­to­rique la plus média­ti­sée du moment, amé­na­gée dans les sous-sols de la Villa Méditerranée à Marseille.

Il s’a­git d’un centre d’in­ter­pré­ta­tion de l’art parié­tal ouvert au public, 30 ans après la décou­verte du tré­sor inaccessible.

Mains négatives-Dans les abysses de la Grotte Cosquer avec l'association Provence Guide Interprète-Culture Patrimoine-ReiseTrip Tours

Une gale­rie d’ar­tistes de l’ère gla­ciaire qui remonte de ‑33000 ans à ‑19000 ans donc du début du Gravettien ancien jus­qu’à la fin de l’Epigravettien ancien. Il s’a­git de la plus grotte la plus ancienne de France, avec une ori­gine qui pré­cède Lascaux et Chauvet !
Et un pro­jet de longue haleine entre­pris pour la rendre visible de tous.

Souvenez-vous, lors de mes Yoga-Rando entre Morgiou et Sormiou, j’é­vo­quais cette grotte sous-marine dont un cer­tain Henri Cosquer, plon­geur et sca­phan­drier cas­si­daigne a décou­vert l’exis­tence en 1991, la situant à 37m de pro­fon­deur.
A l’é­poque, je vous mon­trais les pho­tos de mains néga­tives et des pin­gouins et aurochs gra­vés ou peints sur les parois de cette cathé­drale sous-marine…

Aurochs gravés-Dans les abysses de la Grotte Cosquer avec l'association Provence Guide Interprète-Culture Patrimoine-ReiseTrip Tours
C’est la DRAC PACA du minis­tère de la culture et IMMADRAS, centre inter­na­tio­nal de pho­tos sous-marine en plon­gée, qui va docu­men­ter et finan­cer les recherches.
Suite à de nom­breux acci­dents de plon­geurs res­tés blo­qués dans le boyau sous-marin long de 175m, atti­rés par ce tré­sor impre­nable, l’ac­cès a été fer­mé au public dès 1992 sur déci­sion de l’État français.
Seuls les scien­ti­fiques de la SRA (Service Régional de l’Archéologie) peuvent y mener leurs recherches.

Le bes­tiaire ornant la grotte met en lumière les trois bio­topes de cette époque :

  • le lit­to­ral et ses res­sources marines : pois­son, pin­gouin;
  • la plaine step­pique et ses che­vaux, bisons, aurochs;
  • la zone mon­ta­gneuse de Marseille vers Puget, Cap canaille avec ses bou­que­tins et chamois.

Le musée est ouvert tous les jours de l’an­née de 9h30 à 19h30.
C’est un par­cours inter­ac­tif.
Si vous sou­hai­tez être accom­pa­gné d’une guide confé­ren­cière, n’hé­si­tez pas à me sol­li­ci­ter, je suis for­mée pour cela.

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