La bouillabaisse, plat emblématique de Marseille
« Dans le monde entier, mon cher Panisse, tout le monde croît que les Marseillais (…) se nourrissent de bouillabaisse et d’Aïoli ». Marcel Pagnol. Fanny, 1932.
Vous avez sûrement déjà entendu parler de la « bouillabaisse », ragoût de poisson, fleuron de la gastronomie marseillaise. Quand on sait qu’il fut à l’origine un bouillon composé des invendus du marché bouillis dans un grand chaudron rempli d’eau de mer, difficile d’imaginer que ce plat du pauvre est aujourd’hui un met de choix. En effet, ce plat se vent à prix d’or dans les restaurants de la cité phocéenne, et il faut débourser pas moins 80 euros pour le déguster !
Grand classique de tradition portuaire, il était déjà consommé dans l’antiquité lors de la fondation de Marseille par les phocéens. Aujourd’hui annexée, sa notoriété ne s’est pas tarie. L’origine du nom «bouillabaisse» s’explique par la façon dont il est cuisiné. On porte le bouillon à ébullition, puis le feu est baissé pour laisser mijoter. De l’occitan « bouia-baisso » littéralement: “quand ça bout, on baisse”.
C’est parce que ce plat contient généralement une dizaine de poissons de roche qu’il est aussi onéreux. On y trouve rascasse, baudroie, congre, vive, scorpène, rouget grondin selon la pêche du jour. Cerise sur le gâteau : le Saint-Pierre, poisson noble en est l’ingrédient principal. En 1980, une charte fut même établie pour codifier la recette et éviter les abus, elle stipule qu’elle doit contenir au moins 4 poissons de roche pêchés en méditerranée, condition sine qua non !
Le plat est mijoté avec des épices et condiments du sud tels que safran, huile d’olive, ail, oignon, fenouil, herbes de Provence, persil, et il est cuit avec des pommes de terre,des tomates, et parfois même un soupçon de pastis…n’oublions pas que l’on est à Marseille, peuchère ! Il s’accompagne de croutons aillés et de rouille.
Enfin, il existe une drôle de légende qui serait à l’origine de la notoriété du Saint-Pierre, roi de la bouillabaisse. Pierre l’apôtre de Jésus, aurait capturé le poisson entre le pouce et l’index sur ordre de Jésus, pour y extraire une pièce d’or. Aujourd’hui l’animal en porte encore les stigmates sur les flancs…
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