Anecdote culturelle

16 Mai, 2021

#CultureChezNous
#fene­tre­sur­mar­seille

Hier, l’as­so­cia­tion A3 m’a contac­té pour emme­ner un public de proches-aidantes, membres dela­dite asso­cia­tion à la décou­verte de Marseille et de ses secrets.
Des gens du cru qui sont par­ti à la ren­contre de leur ville pour la décou­vrir sous un autre angle. Une sor­tie de « répit » bien méri­tée et assez originale ! 

Vous n’a­vez pro­ba­ble­ment pas sou­vent enten­du ce terme de proche-aidant.e. Il s’a­git de per­sonnes pre­nant soin ou assis­tant leur par­te­naire, épouse/époux/ parent.e en situa­tion de han­di­cap ou atteint de patho­ligue chro­nique dégénérescente- type par­kin­son ou Alzheimer. Une acti­vi­té sou­vent ener­gi­vore et chro­no­phare qui laisse peu de temps pour souf­fler et s’ad­do­ner à des loisirs.

A la ren­trée, j’ai le pro­jet de créer un BLOG dédié à ce public par­ti­cu­lier et pro­po­ser des « pod­casts » pour appor­ter mon retour d’ex­pé­rience d’ex proche-aidante. Des vidéos ou mes­sages audios à thème pour ten­ter de sou­te­nir et aiguiller les per­sonnes concer­nées et leur pro­po­ser des solu­tion pour délé­guer une par­tie des lourdes charges qui leur incombent.

Extrait de visite

Après l’ar­ri­vée des Phocéens à Marseille, 3 temples grecques dédiés à Athena, Apollon et Artemis se dres­saient sur trois buttes :

  • la butte Saint Laurent à l’ouest, qui fait face au Fort St Jean;
  • la butte des Moulins, située en haut du quar­tier du Panier, qui doit son nom aux mou­lins à vent qui s’y trou­vaient au XVIe siècle;
  • la butte des Carmes à l’est, au des­sus de la place Sadi Carnot.

Suite à la conquête de la ville par César en 49 après J.C, les temples romains rem­pla­cèrent les temples grecques au même endroit ! Il est bien connu que les lieux de culte étaient batis les uns sur le ves­tige de l’autre.

Au Moyen-âge, dans la cité épis­co­pale de Marseille, les édi­fices chré­tiens rem­pla­cèrent les temples: la plus ancienne, l’é­glise Saint-Laurent au 12ème siècle de style roman pro­ven­çal, l’é­glise des Grands Carmes du 14ème siècle, du nom de l’ordre de l’ordre des Carmels venus du “Mont Carmel” en Palestine, et l’Eglise des Accoules.

Attardons-nous un ins­tant devant l’é­glise des Accoules.
Une chose nous frappe en péné­trant dans l’en­ceinte de l’é­glise médié­vale : une cour à ciel ouvert et le néant à pre­mière vue, puis en arrière-plan des reliques, traces ogi­vales des trois nefs de l’é­glise du 11ème siècle, rasée après la révo­lu­tion, pour avoir abri­té les réunions poli­tiques des sec­tions rebelles.
Seul ves­tige res­tant de l’é­glise pri­mi­tive : le clo­cher et l’ancienne Tour de Sauveterre, clas­sée monu­ment his­to­rique. A l’é­poque on son­nait le toc­sin et convo­quait le Conseil de Ville à l’aide de cette cloche.

Une nou­velle église de style baroque, est bâtie au 19ème siècle, sur le flanc Est.
En arrière plan, un cal­vaire datant du 19ème siècle, réplique minia­ture de la grotte de Marie-Madeleine à la Ste Beaume, raillée par les roman­ciers et jour­na­listes à l’époque.

L’anecdote

En 1610, un fait divers rocam­bo­lesque vient enta­cher la répu­ta­tion de cette petite église. Une légende parle d’un cer­tain curé Adonis : Giofredy, qui fit tour­ner des têtes à cause de son charme avant d’être accu­sé de sorcellerie…
Tout com­mence à la fin du XVIe siècle : le curé signe un pacte avec le diable qui lui concède le pou­voir d’en­voû­ter toutes les jolies filles de Marseille. Gioffredy s’a­mou­rache de la fille du sei­gneur Demandolx de La Palud, Madeleine, dont il devient le pré­cep­teur. La jeune femme souffre de maux étranges, elle est régu­liè­re­ment sujette à des crises d’hys­té­rie. Lorsqu’elle intègre le couvent des Ursulines, son mal s’emplifie, elle est prise de convul­sions, a des visions sata­niques et parle du curé dans ses rêves.Eperdument mou­reuse de Gioffredy, lorsque celui-ci la quitte, pour se ven­ger elle l’ac­cuse de sor­cel­le­rie et lui reproche de l’a­voir déshon­no­rée, on l’a dit pos­sé­dée par le diable. On tente de l’exor­ci­ser en vain. Tout le monde est cho­qué. Suite à ces révé­la­tion, le curé est arrê­té et on découvre des marques sus­pectes sur sa peau. Harcelé et mal­me­né, le curé cède et recon­naît les faits en deman­dant misé­ri­corde. Pas de clé­mence en ces temps où l’Eglise exerce un pou­voir suprême. Il sera condam­né pour sor­cel­le­rie et outrage aux bonnes moeurs par le tri­bu­nal d’Aix qui le condamne à être brû­lé vif sur la place des Prêcheurs…

pour en savoir plus sui­vez nos visites !

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cré­dit pho­tos: Journal Madeinmarseille

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